On a pressé le citron, on peut jeter la peau !
Lorsque Guillaume Coutey, maire PS de Malaunay, cherchait une colistière de gauche pour se présenter aux élections départementales, un nom lui est parvenu aux oreilles par l’intermédiaire d’une de nos co-listières, celui d’Agnès Largillet. Fille d’un ancien secrétaire de section du PS local, elle est apparue comme « la » bonne candidate, ensuite la « mayonnaise » a bien pris avec le maire de Malaunay, et nous nous en sommes tous félicités, certains de notre liste ont même participé activement à la campagne, mais nous avons tous (la plupart dès le 1er tour, mais tous au le 2ème tour) voté pour ce binôme qui représentait la gauche dans notre canton.
Lorsqu’il s’est agit d’évoquer les futures élections municipales, son nom est naturellement revenu sur le devant de la scène dans notre groupe. Nous l’avons immédiatement contactée, elle a tout de suite annoncé qu’ayant beaucoup de travail, elle souhaitait se donner un délai de réflexion.
Comme lors de nos 6 ans dans l’opposition municipale, nous avons essayé d’avoir une opposition constructive (si constructive que parfois le maire, François Tierce, s’est rangé à notre opinion), le maire a évoqué, il y a 10 mois, son souhait de nous voir participer aux élections municipales à ses côtés. Après en avoir discuté entre-nous, nous avons décliné l’offre du maire sortant, parce que nous n’avons pas la même vision de l’administration communale, nous souhaiterions une gestion plus solidaire et plus écologique.
Lors de cette rencontre annonçant notre refus, nous avons indiqué que les Pavillais décideraient en toute conscience « projet contre projet », mais surtout sans polémiques.
Madame Largillet nous a ensuite fait part que son travail, doublé de fait de sa présence au conseil départemental, ne lui permettait pas de participer aux élections municipales, mais qu’en aucun cas, elle ne serait sur la liste du maire sortant, car bien sûr étant « de gauche » elle nous soutiendrait.
Quelle ne fut pas notre surprise de lire dans la presse que, contrairement à ce qu’elle nous avait dit, elle s’engageait au côté du maire sortant (surprise d’autant plus grande que sans arrêt, elle dénigrait la municipalité, disait « qu’elle était ostracisée par la mairie », « jamais invitée », s’était exprimée contre le terrain synthétique…). Pourquoi un double langage ? Les Pavillais de gauche étaient incrédules, si bien que lors de la première annonce de ce duo au repas des anciens, certains de nos aînés pensaient avoir mal compris ce que la conseillière départementale avait annoncé.
Gageons que les électeurs de la gauche pavillaise sauront s’en souvenir et pas seulement aux municipales ! Les combines d’appareils ne sont que rarement réalisées au profit des concitoyens.
Les colistiers de la liste « Pavilly Demain »